Vecteurs de pensée: L’angle mort d’expert

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created by Claire Koch (@CJK)

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J’ai lu l’article Patch Thirty Seven: On the road again par Joseph M. Murray, qui discutait du sentiment d’aller aux conférences d’éducation avec la perspective limitée d’un expert. Murray explique que de ressortir de notre zone de confort dans ces situations pour aborder un nouveau sujet peut nous aider à empathiser avec nos apprenant.es.

Il dit: 

Je pense que c’est l’expérience que nous voulons que nos étudiants vivent. Nous voulons qu’ils se sentent chez eux dans nos institutions, nos départements et nos disciplines. Mais nous retrouvons là notre angle mort d’expert – précisément parce que ces lieux sont « les nôtres », nous pouvons les percevoir comme plus (ou moins) confortables que nos nouveaux étudiants et nos nouveaux collègues.

Parfois si nous sommes très confortable avec un sujet ou dans une espace scolaire, nous pouvons oublier que le sentiment n’est pas le même pour tout le monde.

Par exemple, nos sujets préférés peuvent causer beaucoup de stress et de difficulté. Une concept assez facile de notre avis pourrait nécessiter beaucoup de pratique et d’échafaudage pour un autre apprenant.e. De manière similaire, une salle de classe peut être une deuxième maison pour quelques- uns, et un espace traumatisant pour quelques-uns d’autres dépendant de leurs expériences.

Cette citation m’a fait penser aux groupes minoritaires comme les autochtones par exemple. Puisque le système scolaire n’était pas créé avec aux à l’esprit, et qu’il y a de la trauma historique associé avec l’école. Pour ces communautés, c’est possible que les écoles ne soient pas les espaces sûrs que nous souhaiterions qu’ils soient pour ces enfants.

Nous devons toujours auto-réfléchir et se mettre dans la position de nos élèves pour pouvoir améliorer notre pratique et mieux soutenir tous nos élèves.

Dans le document attaché, j’ai créé un Patchbook moi-même pour représenter mes pensées sur ce sujet.

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